Biographie

Je suis né à Evian, une petite ville des Alpes françaises à la frontière avec la Suisse. À 17 ans, je suis venu au Canada pour mes études universitaires. J’ai obtenu un baccalauréat (BA) en microbiologie, puis une maîtrise (MSc) en génie chimique, plus particulièrement en biomatériaux. Au cours de ces années, je me suis concentré sur la compréhension des mécanismes moléculaires et biochimiques qui régissent les interactions cellule-surface pour concevoir des biomatériaux favorisant la régénération du tissu osseux. Curieuse de poursuivre mes études dans un projet combinant mes connaissances en microbiologie, en génie des matériaux et en génie cellulaire/tissulaire, j’ai complété un doctorat en génie chimique sur les matériaux antimicrobiens. En partenariat avec une entreprise québécoise, ce projet consistait à développer un matériau de surface aux propriétés antimicrobiennes, afin de lutter contre la transmission d’agents pathogènes via des surfaces contaminées, sans risque pour la peau des utilisateurs. Cela m’a permis de développer une expertise approfondie dans l’évaluation des risques biologiques pour l’homme au niveau cellulaire et tissulaire (cytotoxicité in vitro, irritation et hypersensibilité cutanées in vitro et in vivo, toxicité systémique, etc.) lors de l’utilisation de divers dispositifs médicaux. Dans le cadre de ce projet, j’ai également participé à l’élaboration d’une nouvelle norme ISO évaluant les propriétés des matériaux antimicrobiens.

Intérêts

Depuis l’automne 2023, j’ai rejoint le Laboratoire Landry. Je travaille sur l’évolution génétique de la résistance aux antifongiques en utilisant la levure modèle S. cerevisiae, en me concentrant sur l’analyse mutationnelle de gènes impliqués dans la résistance à de nombreux antifongiques, comme Pdr1.